Les journées du patrimoine

Les journées du patrimoine sont nées en 1983 sur l’initiative du ministre de la culture de l’époque, Jack Lang. Elles s’appelaient alors « Journées portes ouvertes des Monuments Historiques », se déroulaient le troisième dimanche de septembre de chaque année et ne concernaient que les monuments français. Par la suite, cette idée va être reprise par le conseil de l’Europe, et en 1991, naissent les Journées européennes du patrimoine, qui comprennent des manifestations se déroulant actuellement dans une quarantaine de pays européens, sur une période s’étalant d’août à novembre selon les endroits. En France, l’idée du 3ème week-end de septembre a été conservée, et cette manifestation se déroule donc sur tout le week-end.

Après avoir présenté l’acte de naissance des Journées du patrimoine, tentons d’expliquer en quoi elles consistent. Cette manifestation a pour but de faire découvrir le patrimoine au plus grand nombre, à travers l’ouverture exceptionnelle de lieux fermés en temps normal, à travers aussi une baisse des tarifs pour certains lieux d’habitude payants, une gratuité pour d’autres, et à travers la mise en place de thématiques annuelles qui mettent en exergue un aspect précis du patrimoine (en 2008 par exemple, la thématique « patrimoine et création » ; toujours cette même année, en Bourgogne, les journées du patrimoine étaient axées sur les thématiques de l’eau et de la pierre).

Pour être plus concret, c’est en fait un nombre assez important de lieux que le public pourra découvrir, tels que des châteaux, lieux industriels, lieux de pouvoir (l’Elysée à Paris, les Conseils Généraux, mairies etc), lieux de justice, jardins, musées etc. Le tout agrémenté en général de plaquettes de présentation ou d’événements spécialement réalisés pour l’occasion, avec aussi l’opportunité de bénéficier d’une visite guidée pour la plupart des lieux.

Au final, les journées du patrimoine sont un moyen de démocratiser l’accès à la culture et de découvrir ou redécouvrir le patrimoine qui nous entoure avec une convivialité accrue ; l’occasion ou jamais de s’intéresser aux bâtiments et œuvres qui font notre histoire.

Vous trouverez ci-dessous quelques photos illustrant des raretés que nous pouvons voir en cette unique occasion.

En haut à gauche: l'église romane Saint-Philibert de Dijon (21) en restauration (remarquer l'étai en arc brisé)
En haut à droite: un splendide plafond à caissons dans une des chambres du palais de justice de Dijon (21)
En bas à gauche: le haut fourneau de Noiron-sur-Bèze (21); propriété privée ouverte exceptionnellement
En bas à droite: bassin d'une cascade d'un château privé dans le Jura (39)

Noëmie Chaudron